6 juillet 2016

En route pour la Péninsule Ibérique



Mardi 21 Juin - c'est l'été !

Ce soir, Fête de la musique. On est sorti à Toulouse avec David en voiture, s'acclimater à LA ville de France de la fête de la musique, retransmise en direct à la télévision nationale. On s’est baladé toute la soirée dans la ville, s’arrêtant de concerts de rue aux scènes ouvertes. On a dansé, on a chanté comme des millions de français ! On avait envie de faire la fête et c'est chose faite.

Mercredi 22 Juin

On pense à vous, on a bûché toute la journée pour publier le dernier article. Le soir, soirée Burger (végétarien pour Iris : au tofu et pain sans gluten ; ses intolérances alimentaire au lactose et gluten be sont pas simples à gérer dans un voyage puisque nous choisissons pas notre nourriture, de même pour le végétarisme dans certains pays comme l'Espagne ou le Portugal, deux grands mangeurs de viande et poisson. D'ailleurs, on vous propose de regarder ‘Cowspiracy : The sustainability secret’ un documentaire qui  fait réfléchir.) On ne se couche pas très tard avec nos affaires déjà rangées car le lendemain on se lève tôt, David doit aller travailler le matin et il peut nous déposer au péage d'autoroute.

Une petite graine pour David

Repos bien mérité 

Jeudi 23 Juin

On se lève à l’aube ! Enfin à 7 heures. Nous partons sur la route après un bon petit déjeuner et la gamelle prête pour la journée. Nous nous faisons déposer sur l'autoroute d’où l’on démarre notre journée de stop. Aujourd’hui, objectif : Bayonne, où Camille et Nathan, des amis de Thibaut peuvent nous accueillir pour quelques jours dans leur petit appartement. Nous filons à haute vitesse sur autoroute sous un soleil écrasant. Une jeune femme nous prend en stop, elle va déjeuner sur Tarbes et nous propose de nous déposer en ville et nous reprendre après pour nous amener à l’entrée d'autoroute, parfait nous pouvons nous permettre de rentrer dans la ville. On s’arrête déjeuner dans le Jardin Massey à Tarbes, l’un des plus beau parc d'Europe nous a t-on dit. Là-bas nous croisons des paons en liberté et assistons aux danses prénuptiales des mâle en quête de femelles (pas très réceptives) pour s'accoupler.

Et... Paon !!
Avec grande chance nous trouvons une gentille dame qui nous emmène directement sur Bayonne. Une heure et demie plus tard, nous voici à destination. Nous retrouvons les amigos et nous racontons nos histoires de voyage. Camille et Nathan nous inspirent largement à nous rendre au Portugal. Ils reviennent de 3 semaines de surf sur les côtes portugaises. On prend alors des infos, les bons plans, leur ressenti sur les gens, sur la culture et le tourisme.

On est bien chez Camille et Nathan !

Vendredi 24 Juin

Nous sommes à 5 kilomètres de Biarritz et qui dit Biarritz dit surf !
Le temps se tient et nous partons pour une session de plusieurs heures dans les vagues atlantiques. On a le look avec les combi au milieu des surfeurs. On apprend à ramer, à attendre la bonne vague et à se lever sur la planche ! (Oui on a réussi 2-3 fois quand même !) On ne prend que des mousses mais on s'en sort ! Une bonne bière sur la plage pour s'hydrater après tout ce sport et petit repas à l’appart. Ce qui est sûr : on en refera , c'est addictif ce sport.





Samedi 25 Juin

On a un bon toit pour dormir et de quoi manger. Mais ce n’est pas pour autant qu'il faut s'habituer au confort. Nous allons tout de même faire la récup de fin de marché et un petit tour dans les poubelles (on y trouve de l'anti-moustique, un poivrier, et quelques babioles). On nous raconte la vie à Bayonne, la culture du Sud-Ouest. Une ‘expérience de vie' serait de participer aux fêtes de Bayonne en Juillet. 400 000 personnes se côtoieraient dans les ruelles de la ville pour chanter, danser et boire. Tous de rouge et blanc vêtus, récitant les chants typiques par cœur et en canon. Ça nous donne envie de revenir ! Dans l’après-midi nous attendons patiemment les vagues mais le vent n’est pas avec nous malheureusement, ce n'est pas grave on pourra remettre cela au Portugal ! Le soir nous préparons un grand tajine pour nos deux hôtes.

Bayonne, Pays Basques 
Dimanche 26 Juin

Journée au calme, nous préparons notre départ du lendemain et nous nous baladons une dernière fois entre le petit Bayonne et le grand Bayonne séparés par la Nive. Nous regardons deux trois poubelles par ci par là et nous constatons que dans les supermarchés de moyenne taille type ‘casino express' les poubelles ne sont pas sorties.

Lundi 27 Juin

Nous partons de chez Camille et Nathan en fin de matinée. Nous prenons la route en direction du Sud et un gentil homme nous prend dans sa 2 chevaux décapotable chinée sur LeBonCoin.



 À l’entrée de l’autoroute, nous nous souvenons de l'invitation de Myriam, la gentille dame qui nous a pris en stop jusqu’à Bayonne, à venir manger une plancha sur sa terrasse à Biarritz. Un coup de fil plus tard, demi-tour dans la cité de front de mer. On pose les bagages à l'appartement et nous partons nous balader le long de la côte, en suivant les conseils de la fille de Myriam. Il fait beau, il y a du monde sur la plage ! On marche le long de la magnifique côte, passant de plages à rochers, traversant un petit port de pêcheurs jusqu’à la Côte des Basques. Nous nous installons sur le sable de Port-Vieux admirer l’océan embelli par les rayons du soleil.


Où est Charlie ? Euh, Iris ?




Nous retournons enfin chez Myriam qui nous accueille, elle et ses deux filles, avec la première plancha de l’été et un verre de Pina Colada. Nous discutons toute la soirée jusqu’à en oublier l'heure. Les trois filles ont l'habitude d’accueillir du monde chez elles, il y a une chambre qui est louée une bonne partie de l’été pour des voyageurs à petit budget ainsi qu'un studio pas cher dans la région. Biarritz est une ville multigénérationnelle. Les plus vieux côtoient les jeunes dans les boîtes de nuit. Les surfeurs croisent les touristes fortunés.



Mardi 28 Juin

Après cette excellente soirée à manger des grillades et boire du bon vin, nous nous réveillons le matin avec l’idée en tête de préparer un bon déjeuner pour les filles. Myriam nous emmène en début d’après-midi en direction de Saint-Jean de Luz poser sa fille qui passait son oral de bac. De là, elle nous fait faire la visite du pays basque par la côte, nous passons par le Fort de Socoa, amoureuse de la région elle nous explique toute son histoire.




Elle nous dépose à Behobia proche d'Irun à la frontière Espagnole. Là-bas se trouve un centre routier où nous avons bon espoir de trouver un camion directement pour le Portugal après avoir lu sur hitchwiki.com que trois filles l'ont fait. L’Espagne à très mauvaise réputation pour l’autostop. La culture espagnole n'est pas des plus ouverte sur la question de prendre un inconnu dans la voiture. Nous levons le pouce en agitant notre panneau ‘Portugal’. Cela durera 4 longues heures à respirer les rejets de pot d’échappement au bord de la route. À bout de souffle et de ressources, nous partons explorer le secteur pour trouver un coin d'herbe pour poser la tente. La zone est plutôt repoussante. C’est le temple de la consommation low cost (tabac, alcool et essence moins cher qu'en France) un vrai commerce à la frontière que la police se fait un plaisir de contrôler. Il y a un Burger King qui nous sera utile pour ses toilettes. Nous dormons dans le bruit de l'autoroute proche mais entourés de menthe sauvage qui nous envoie ses odeurs envoutantes.


On se cache dans les buissons

Mercredi 29 Juin

La nuit passée, on change de stratégie pour la journée. Direction le péage à quelques kilomètres où nous pensons avoir plus de chance en interpellant tout le trafic venant de France. 20 minutes de marche plus tard nous y voilà. La Guardia Civil et la douane française ont élu domicile au pied du péage. Malgré tout, ils ne nous cherchent pas d’ennuis. Ils ont l'air d'accepter notre présence. Un  autre problème est que personne ne s’arrête. Peut être les automobilistes sont stressés par les contrôles de douane ou ne veulent pas commettre d'infraction en s’arrêtant le long de la chaussée. Bref, deux heures plus tard nous retournons à notre endroit de la veille…



Le stop s’avère compliqué. On décide de prendre la première voiture qui s’arrête... Une heure plus tard, un jeune homme nous emmène à une trentaine de kilomètres plus loin. Nous allons tenter le ‘stop-autoroute’ c’est-à-dire avancer de station service en station service petit à petit et interpeller les gens qui s’arrêtent manger ou recharger leur moteur en essence. C'est plutôt compliqué. Nous allons parler avec les routiers qui ont une plaque portugaise. L’un d'eux nous explique que les camions n'ont que 2 places assises et qu'ils ne peuvent pas nous transporter sous peine de recevoir une amende salée en cas de contrôle. Personne ne veux prendre de ‘risque’ par peur de sa hiérarchie (mon patron veut pas) ou d'un éventuel contrôle. Une voiture de jeunes Suissesses s’arrêtent au parking du restaurant. Iris part discuter avec elles. Les 3 filles partent pour le Portugal ! Mais il n'y avait apparemment pas assez de place dans la voiture…
 Bref, on ne perd pas espoir (nécessaire pour faire ce genre de voyage et bien plus facile de se remonter le moral lorsqu’on est deux) et une espagnole s’arrête pour nous !
Elle peut nous emmener un peu plus loin sur une aire d'autoroute. Dans la voiture, Iris se sent malade et renvoie le déjeuner du midi. En effet, la nourriture avait tournée avec la chaleur (le lait de coco ne se conserve apparemment pas longtemps). Prise en pitié, elle nous invite chez elle à manger un bout et prendre une douche. Il se trouve que Iraitz travaille pour le seul journal Basque (écrit en basque s'il vous plaît), s’intéresse à l’économie Sociale et Solidaire et habite Mondragon, un des siège de l’expérimentation aux innovations sociales (comme la création de Coopératives, la mise en place d'un système performant de tri sélectif, etc…)

Le hasard fait bien les choses.

Nous allons faire des courses dans le commerce bio et équitable de proximité qui marche en coopérative. Puis nous lui cuisinons un gratin dauphinois (typiquement French). Nous passons une fois de plus la soirée à discuter de féminisme, d'organisation hiérarchique horizontale, de sa vision de la culture basque et l'importance de la langue pour forger une culture.

La coopérative
On se rend compte que notre dentifrice est fini. Du coup on demande à Iraitz si on peut lui piquer un tube, ce qu'elle accepte. Cela a soulevé la question du ‘quesqu’on peut prendre sans demander ?’. Par exemple, on ne va pas demander à chaque fois que l'on veut taper dans le bol de cacahuète, sinon ça devient un peu lourd. Du coup si notre hôte nous dit ‘faites comme chez vous' alors nous faisons comme chez nous, concernant la nourriture et les facilités (douche, machine à laver…) mais on demande pour prendre des objets avec nous (comme le dentifrice). 


Plantation de graines !
Jeudi 30 Juin

Au petit matin, nous faisons du stop en entrée d'autoroute. Seulement une demi heure d’attente ! Un jeune homme nous prend. Il a la trentaine et c'est la première fois qu'il prend des autostoppeurs dans sa voiture ! Whouhou. Il nous dépose sur une aire d'autoroute et repart avec la gourde d'Iris, restée dans le coffre de la voiture (ah oui, il faut sans arrêt penser à checker son matos, touuuut le temps pour ne rien oublier). De la nous croisons la route d’un espagnol qui est okay pour nous emmener 300 kilomètres plus loin. Au top ! Très sympa, il a déjà fait du stop étant jeune pour aller travailler. Seul hic : parti depuis 6h du matin sur la route, il s’endormait (un peu) au volant.
Il nous laisse sur une aire désertique proche de Salamanca après avoir traversé 3 ou 4 différents paysages (montagnes, plaines vertes, cultures jaunes et désert). Bon là, il n'y a pas grand monde faut pas se le cacher. On aperçoit une plaque française de… Lyon ! Parfait on entame la discussion et sur un coup de pot impensable, le couple se rend à Porto ! 300 kilomètres de route tout confort dans une belle voiture climatisée (attention le froid-chaud fait péter les pare brise) !

On aura avalé les kilomètres mais nous arrivons pour le match Portugal-Pologne avec une heure de décalage horaire et atteignons l'objectif qu'on s’était fixé quelques jours plus tôt. On se ballade un peu dans la ville et nous nous rendons sur la grande place où un écran géant diffuse le match dans une folle ambiance !

Portugal - Pologne à Porto !

Quelques heures plus tôt, nous avions fait des demandes de Couchsurfing et un hôte, Felix, nous a accepté ! (Chose rare étant donné que l’on s'y prend toujours à la dernière minute). Nous avons donc un endroit pour dormir en ville.

Le Couchsurfing est un site internet qui met en relation des personnes qui souhaitent accueillir des voyageurs sur leur canapé ou dans une chambre. L'accueil permet un réel échange avec des gens du monde entier en visite dans un pays nouveau. Chez vous, vous pouvez accueillir quelqu’un qui vous envoie une demande via le site web (chacun possède un profile détaillé sur soi, ses expériences, le lieu d'accueil). Pourquoi c'est intéressant ? Parce que ça permet de rencontrer de vrais locaux, des gens qui vivent à l'endroit visité. Il n'y pas d’échange d'argent et chacun participe aux tâches quotidiennes du 'vivre ensemble'.

Ah oui, pour les besoins urgents, les toilettes publiques sont payantes ici. Pas grand chose hein 20 cts mais quand même trop pour nous. On a réussi à amadouer le vigile des toilettes qui nous laisse entrer gratuitement.

Nous rencontrons sur la place des italiens tout juste revenus du chemin de Compostelle. Deux jeunes qui sont partis pour ce voyage qui fait réfléchir en plus d’être Low cost.
Nous nous rendons, après la victoire des portugais et la ville en fête, chez Felix où une autre Couchsurfeuse, Ruth, une allemande nous attend pour nous accueillir. Felix avait des choses à régler dans la soirée et nous passons la nuit chez lui… sans même l'avoir rencontré !

Vendredi 1er Juillet 

La rencontre se fait au petit déjeuner du matin après une bonne nuit de repos ou nous avons le droit à une chambre avec un lit double ! (Un luxe pour Couchsurfing car le principe est souvent de partager son couch donc son canapé) C’est important de définir au préalable avec son hôte de la durée de séjour chez lui et Félix nous indique que l'on peut rester autant que l'on veut dans son grand appartement. 

Felix est un brésilien qui a migré au Portugal pour continuer ses études, il est actuellement doctorant. Il fait des études «classiques », plus précisément concernant la Grèce Antique. Il s’intéresse aux relations entre le Théâtre de l’époque et son public, il étudie l'influence qu'avait cette forme de divertissement sur la société et inversement comment la société a influencé les courants de théâtres. Tout un programme !
Félix possède un grand appartement bien trop vide à son goût, il accueille donc très régulièrement des voyageurs en visite à Porto. Par ce biais, il s'est fait de nombreux amis à travers le monde où il est maintenant le bienvenu.

Nous partons le soir pour un Event Couchsurfing : plusieurs ‘hosts’ et ‘travellers’ se rencontrent dans un bar pour discuter. Il y a des gens qui viennent de partout dans le monde : France, Inde, USA, Danemark, Pays de Galles et Portugal. Une soirée intéressante, pleine de discussions sur la vie de chacun et leur parcours, sur les voyages et les rencontres.




Barbecue de sardines en plein centre ville


Samedi 2 Juillet

Aujourd’hui nous allons au grand marché de Bolhao faire de la récup. C'est un grand marché couvert au centre de la ville qui vend un peu de tout : fruits, légumes, fleurs, poisson (la sardine !), pain et bien sûr le Porto. Nous faisons un tour de la ville avec Ruth qui nous montre les quelques endroits sympas à voir. Un peu plus tôt dans la journée, Félix nous a écrit quelques phrases en Portugais afin de pouvoir expliquer notre projet et demander les invendus aux vendeurs (aborder les gens en V.O dans leur dialecte local est en général très apprécié). Le résultat est payant puisqu'un peu plus tard nous revenons les sacs bien remplis de nombreux fruits et légumes. La fin de marché fonctionne aussi ici.

Phrases en VO pour s'adresser aux vendeurs Portugais 

Dimanche 3 Juillet

Nous allons nous balader sous une chaleur étouffante. Nous nous rendons à une exposition d’art dans le Jardins do Palàcio de Cristal au centre de la ville. PIGS traite de la récente crise économique qui a touché les pays et particulièrement ceux du Sud de l'Europe (Portugal, Italie, Grèce et Spain). Elle se veut une critique du système économique actuel, guidé par un capitalisme archaïque. Avec un point de vue décalé, elle dénonce, elle montre et prouve.

SWEET DREAMS - Carlos Aires - Teaser from guido verelst on Vimeo.

Ruth part aujourd’hui après une semaine passée à Porto elle se dirige maintenant vers Santiago. Nous passons la soirée à admirer la France jouer un magnifique match contre l'Island tout en jouant les conseiller pour Félix qui a besoin de conseils pour sa vie future.

Couchsurfing party !

Lundi 4 Juillet 

Parfois il faut savoir ne rien faire de concret. Nous faisons des machines, écrivons notre journal de bord et notre blog, s’intéressons sur les lieux où nous diriger après grâce à un guide touristique en français trouvé chez Félix, papotons avec notre hôte, nous reposons… Thibaut part jouer au foot avec Félix et ses mis Brésiliens et Portugais. Il y a une certaine discrimination anti-Brésilien au Portugal. Mais ce soir tout le monde joue au foot ensemble. Avant le match, certains Portugais très croyants proposent de prier avant de jouer.

Mardi 5 Juillet

Journée cuisine avec les ingrédients des placards et le fruit de nos récupérations (enfin les légumes : haricots plats qu'on avait en masse). Pour ne pas faire acheter des ingrédients à nos hôtes, nous créons avec ce que l'on a sous la main et réussissons tout de même un bon potage de légumes, du riz au curry et un gros gâteau au chocolat sans oeufs et sans lait.
On repartira visiter la ville dans l'après midi. On se décide à aller à une visite de cave et dégustation de vin. Nous avions vu sur un Lonely Panet laissé chez Félix que certaines caves organisent des tours gratuits ! Avec l'essor touristique des dernières années, la gratuité à disparu. Comptez maintenant entre 3 et 12 euros pour découvrir les caves du Porto. On se rattrape en allant faire un petit tour au jardin botanique. Il y a quelques jours, on s'amusait à faire des photos macro de plantes mais on ne savais jamais ce que l'on photographiait. On a cherché et découvert une super appli de reconnaissance de plantes : Pl@ntNet. C'est super facile et participatif : on prend en photo la fleur, la tige, les feuilles et/ou le tronc de l'organisme végétal étudié, et l'application va comparer les photos avec sa base de données pour proposer un nom de plante. Il suffit de valider et nos photos serviront aux autres utilisateurs. On a même accès à la page de la plante pour en apprendre un peu plus :)




Le jour d'avant nous avions utilisé un autre site web : HelpX. C'est un site d'échange de services. Des gens posent des annonces lorsqu'ils ont besoin d'aide pour reconstruire quelque-chose, ou entretenir un jardin, ou s'occuper d'enfants ou donner des cours de français ou encore travailler dans un backpackers hostel (auberge de jeunesse). En échange de quelques heures de travail par jour, l'hôte offre le gîte et le couvert ! Un bon moyen de voyager moins cher et être avec des locaux. On avait trouvé un Surf Camp dans le sud du pays qui avait besoin de personnel pour entretenir les chambres et préparer le petit déjeuner. Les horaires étaient de 8 à 11h et 18 à 21h. Le reste du temps, l'accès aux planches de surf et aux combis était garanti et le propriétaire offrait une chambre et 3 repas par jour. Malheureusement, il demandait à ce que l'on reste au moins 3 semaines. On était super intéressé mais c'était un peu long si l'on voulait avancer dans notre projet. Tant pis, mais nous allons continuer de chercher une autre opportunité pour une semaine à 10 jours.

Sur ce, nous continuons notre route au Portugal et nous vous retrouvons très vite pour de nouvelles péripéties !

Aventureusement vôtre,
Iris et Thibaut



Aucun commentaire: