Le projet

Dans un premier temps... la Description du projet
Un peu plus loin ... la Partie approfondie - Côté philosophie du projet
Tout à la fin... le Résumé de notre philosophie 




Bienvenue dans notre aventure ! 

Pourquoi vouloir voyager sans argent ? 

Amoureux du voyage, nous considérons qu'il constitue un excellent moyen d'ouverture d'esprit, de tolérance et d'aventures. Cependant, beaucoup de gens considèrent l'argent comme une limite. Nous voulons prouver, dans l'extrême, que voyager n'est pas qu'une question d'argent mais plutôt d'envie, de volonté et de motivation, et qu’il existe des alternatives pour voyager moins cher et avec moins d’impact écologique.
Nous faisons face à une monétarisation de la société. L’argent nous pousse au gaspillage, au bonheur matérialiste, aux plaisirs temporaires... Les valeurs humaines qui ne s'achètent pas telles que la solidarité, la confiance, le partage, la fraternité, l'empathie se noient à travers nos échanges monétaires. En refusant de dépenser un sou, nous voulons nous mettre directement en contact avec les Hommes et redécouvrir les valeurs humaines que nous défendons et que nous voulons promouvoir (Notre philosophie autour de notre société et de notre rapport à l'argent est développée après toute la description de notre projet).

Date et Lieu de départ ? Itinéraire ?

Nous partons sur la route début Mai au départ de Haute-Savoie d’où nous sommes tous deux originaires (pour en savoir plus sur nous deux : cliquez là) Nous allons voyager pour une durée minimum de 2 mois, mais nous n’avons pas de date de retour prédéfinie ni de point d’arrivée. Nous nous dirigeons vers un parfait inconnu qui est le fruit de notre étude : Jusqu’où ira-t-on sans argent guidé simplement par la bonté des gens ?
Comment allons-nous faire ?

Nous allons expérimenter tous les moyens d'échanges non monétaires, que ce soit pour manger, nous déplacer, dormir... Nous partons déjà avec quelques idées en tête : l'auto-stop, le bateau-stop, le recyclage, la récupération, le troc, le couchsurfing, l'échange de services et les dons. Nous comptons les mettre en pratique ainsi que découvrir et créer d'autres alternatives au cours de notre aventure.
Compensation carbone ? 

Nous envisageons de remercier à l'aide de graines chaque personnes qui nous apportera une aide lors de notre voyage. Sans ces personnes nous sommes conscients que notre voyage serait difficile. En échange de leur bonté nous voulons leur offrir une graine, qui germera, en prenant son temps, et leur offrira beauté et oxygène dans quelques années. Ces plantations serviront également à compenser nos émissions de carbones, bien qui minimisées par notre non-consommation. Nous laisserons donc une trace à chaque don tout au long de notre aventure au rythme de la bonté de chacun.
Sensibilisation en aval ? 

A travers notre court métrage et notre Notebook-photo qui retraceront nos alternatives, nos difficultés, notre itinéraire, nos conseils, notre évolution personnelle, nous voulons partager notre aventure aux personnes qui nous ont soutenu et ont cru en notre projet. Nous souhaitons également sensibiliser à plus grande échelle dans notre région, éveiller sur le plaisir qu’est le voyage et montrer que l’argent ne doit pas être une limite. 

Pour nous suivre et voir où nous emmène notre projet d’étude je vous invite à rejoindre notre Newsletter et vous recevrez directement dans votre boîte mail nos articles postés au cours de notre aventure (disponible à droite de l'écran) 

Aventureusement votre !



Partie Approfondie - PHILOSOPHIE de notre PROJET


- Le CONSTAT de notre SOCIÉTÉ MATÉRIALISTE ou le bonheur acheté -

Depuis les révolutions industrielles, le monde physique s’améliore (l’espérance de vie, l’accès à l’eau, à la nourriture, l’augmentation de notre confort) mais nous ne sommes pourtant pas plus heureux qu’avant. Notre qualité de vie intérieure n’a pas augmenté, ne s’est pas développée et a tendance à régresser (dépression, taux de suicide, tensions sociales…). Fruit de la mondialisation, notre société moderne a développé autour de nous une façon de vivre de manière riche et interconnectée.

Notre société s’est imposée avec l’idée illusoire que le bonheur se trouve à l’extérieur de nous et qu’on peut l’atteindre (ou du moins s’en rapprocher) en développant les facteurs extérieurs de notre existence (environnement physique de vie, infrastructures, facilité d’accès aux ressources, développement de la science, résorber les tâches difficiles grâce à la technologie). Or suite à une étude de Van Boven L. « Experientalism, materialism and the pursuit of happiness », plus une société est matérialiste, c’est-à-dire une société qui va aller chercher son bonheur en privilégiant les valeurs matérielles (argent, possessions, statut social, apparence, dominance, concurrence, performance, valeur économique des personnes et leur coût social), plus elle s’éloigne du bonheur en laissant de côté d’autres valeurs comme le partage, la spiritualité ou encore l’équilibre intérieur. 

Nous sommes tous soumis à l’habituation hédonique : nous oublions de nous réjouir d’une source de bonheur si elle est là, tous les jours. Nous renouvelons donc sans cesse ce bien-être à travers la consommation, pensant atteindre à petit feu le bonheur. Cependant, l’argent ne t’apporte pas ce bien-être intérieur. Il nourrit l’illusion que les facteurs extérieurs améliorent tes conditions intérieures.

En retournant à l’essentiel, nous voulons développer cette reconnaissance aux éléments qui nous rendent heureux tous les jours. Nous partons sur les routes du bonheur intérieur que chaque homme sur Terre est capable de développer indépendamment de sa situation économique. 



- Les PERTURBATIONS PSYCHOLOGIQUES ALIÉNANTES 
ou l’argent omniprésente et manipulatrice -

Notre surexposition à l’argent perturbe notre fond de pensée et dégrade nos valeurs. Des études menées par Vohs K.D., Mead N.L., Goode M.R., « The psychological consequences of money », démontrent que le simple fait d’être constamment confronté à l’argent nous éloigne les uns des autres. Notre société nous aliène. L’argent est omniprésente dans nos vies et beaucoup le placent au centre de leur existence : soit pour l’accumuler, soit pour ne pas en manquer.

Bien trop souvent le premier jugement sur quelqu’un va s’orienter sur son apparente richesse ou pauvreté, ses possessions et son apparence. En bref, sur du superficiel. (Nous ne faisons pas de raccourcis trop rapides, bien sûr que d’autres facteurs entrent en jeux mais les critères de jugement que nous considérons comme importants sont bien trop souvent minimisés).

Nous souhaitons vivre une expérience qui place l’argent en périphérie de nos schémas de pensée. L’argent ne sera pas le fil rouge limitant ou favorisant nos comportements, notre rapport au prochain et à l’environnement.



- L’ECOLOGIE ou notre responsabilité en tant que consommateur -

Dans nos sociétés occidentales la consommation entraîne l’hyperconsommation. Cette surconsommation nous entraine dans un gouffre de catastrophes économiques, sociales et écologiques (réchauffement climatique, atteinte à la biodiversité, pollution etc…). Nous ne comptons plus les limites déjà franchises et dont nous sommes TOUS RESPONSABLES. En effet, nous n’en avons pas forcément conscience, mais CHACUN DE NOUS est responsable à travers son bulletin de vote, sa passivité ou ses achats. Nous sommes tous autant que vous des consommateurs vivants dans un monde de consommation. Or, chaque achat que nous faisons est un choix politique, un bulletin de vote. Nous sommes manipulés à travers la publicité (mensongère) et par les entreprises marchandes qui ont la volonté d’orienter nos achats. Or chacun de nous a le pouvoir de prendre du recul sur la situation, d’observer ces mécanismes et de faire des CHOIX ECLAIRES ! Par exemple : consommer du Low Cost (qui a un High Cost environnemental et social) et donner 10 euros par an à une ONG pour la protection de la forêt, c’est faire un pas en avant et 2 en arrière. Notre pouvoir est de se poser des questions et de mesurer notre impact sur l’environnement et sur les autres, grâce notamment au bilan carbone. Des solutions existent pour réduire notre consommation et notre impact.

Notre non-consommation, à travers le non-achat, notre compensation carbone, les alternatives trouvées telles que les systèmes de récupération, de covoiturage en stop…vont considérablement réduire notre impact environnemental. Nous espérons pouvoir vous inspirer et vous initier à ces méthodes à travers notre expérience.



- L’Activité économique ou se VOILER les yeux sur les VALEURS HUMAINES -

Tout ce qui est valeur a une valeur argent à travers notre société. On valorise une activité en évaluant le prix marchant d’un bien ou d’un service en faisant un calcul coût-bénéfice. On prend donc en compte seulement la valeur économique (en appliquant une douloureuse marge pour nombre de produits). Si l’on ajoutait le coût social à l’achat d’un smartphone où de nombreux enfants sont exploités dans des mines pour extraire du cobalt en RDC ou le coût environnemental à l’achat d’un kiwi de Nouvelle-Zélande où le transport du kiwi a émis des milliers d’émissions de carbones pour arriver jusqu’en France, le prix indiqué changerait du tout au tout. Dans notre lutte quotidienne à payer moins cher, nous ne voyons pas que nous infligeons des conséquences à l’autre bout du monde, que nous dégradons notre santé par des produits toxiques et que nous favorisons des entreprises destructrices de l’environnement qui exploitent des populations et entraînent un mal-être social.

Certaines valeurs dont nous avons besoin pour se sentir bien ont été accaparées par la publicité qui ne nous vend pas des produits mais du bien-être et du rêve. Il nous arrive de comparer l’incomparable. Peut-on comparer le prix d’un vêtement de marque à une séance chez le psychologue ? Un problème se dresse en face de nous. L’apport intérieur, qui n’est pas mesurable mathématiquement, n’est plus considéré comme une valeur à part entière puisqu’il n’entre pas dans nos schémas. Tous nos choix sont imprégnés de valeurs sous-jacentes : nos achats, nos décisions, notre approche aux autres et au monde.

Acceptons que certaines choses ne soient pas mesurables. Le partage, l’entraide, un regard, une main tendue. Dès lors qu’on les évalue, on dénature une partie de ces comportements en portant un regard économique sur eux. Nous croyons en l’échange, au don sans contrepartie matérielle, sans référence économique.



- La DÉPENDANCE à AUTRUI ou le retrait du développement de l’intelligence -

La population est devenu le TOUS et non plus le CHACUN. Nous catégorisons, jugeons, évaluons, calculons, plaçons les individus qui nous entourent dans des petites cases parce qu’il est plus facile de penser comme tel. Les échanges entre les individus s’imprègnent de cette dynamique. On n’a plus besoin d’apprendre, il est plus simple d’appeler la personne qui sait faire. Nous sommes bons dans un millier de domaines mais nous les survolons pour la plupart sans en creuser le fond. La quantité remplace la qualité. Les millions d’informations qui nous parviennent chaque jour forgent nos jugements et nous raccourcissent l’esprit.

Dans cet esprit quantitatif et mathématicien, pragmatique et disons scientifique, ce qui n’est pas prouvé n’existe pas, ce qui n’est pas mesurable n’est pas. Les économistes, de nos jours, emploient leur discipline à qualifier une situation, en raisonnant en chiffres. Prenons l’exemple d’une personne au chômage, le simple fait de calculer le ‘coût social’ qu’il représente, donc de le considérer comme objet d’étude, revient à lui dénigrer une partie de son humanité. Autre exemple, regardez l’omniprésence des sondages dans l’opinion publique. Les chiffres sont les nouveaux saint-Graal qui portent la vérité. Nous même, en nous présentant, nous donnons notre nom puis notre profession (notre activité économique) tant elle est centrale dans notre vie. Nous devenons experts en mono tâche au service de la société pour gagner son pain quotidien.

On fait dans le but de ne plus faire. Pourtant ce n’est pas le but qui est important mais le chemin pour l’atteindre.



- La PSYCHOLOGIE POSITIVE ou la valorisation de la passion en chacun -

Se passionner pour quelque chose nous pousse vers l’avant. Le travail accomplit, poussé par cette motivation, n’est plus une tâche mais un plaisir. Il pousse l’individu vers le haut et enrichi nos relations et notre société lorsqu’on partage cette passion pour en inspirer d’autres. Etre intéressé, curieux, aller plus loin dans un domaine qui nous intéresse nous rend expert en la matière. Mihaly Csikszentmihalyi, un chercheur en psychologie positive, nous parle d’expérience optimale (Flow en anglais). S’investir dans une activité qui nous passionne, en y portant toute son attention pour s’améliorer en la matière et acquérir des compétences qui ne sont pas à la portée de tous, valorise notre égo et complexifie son Moi. Nous nous sentons exceptionnel, plus heureux, nous redevenons unique. Nous reprenons conscience que l’on peut apporter un peu de nos découvertes aux autres par la coopération, qui nous enrichirons en retour en nous apportant une autre approche. Cette idée de coopération est plus enrichissante que la concurrence et induit un progrès utile, un assemblage d’idées pour être plus intelligent et plus efficace.

 « Pour pouvoir changer le monde,
il faut d’abord avoir trouvé un sens à son existence,
puis essayer de le partager. »
Mathieu Ricard



- La VITESSE ou l’éloignement de vivre l’instant présent -

La vitesse de notre voyage sera guidée par les événements. Notre date de retour nous est inconnue et notre itinéraire est à large échelle justement pour nous permettre de PRENDRE le temps et de nous laisser porter à l’allure de nos envies et nos rencontres. La pression du temps influe fortement sur nos façons d’agir, notre rapport au monde et à nous même. Une étude de Darley J.M., Batson C.D., « From Jerusalem to Jericho : a study of situational and dispositional variables in helping behaviour », a démontré que nos comportements initiaux (remplies de valeurs) sont perturbés par la pression temporelle. L’urgence et la précipitation limitent le cadre de nos pensées qui sont enfermées sur une autoroute à grande vitesse, guidée par nos pensées préconçues, aux abords flous et à l’horizon fuyant. L’instant présent n’est plus, notre attention étant perdue dans notre passé ou notre futur.

Il nous paraît important d’orienter notre attention sur la présence à l’instant, à autrui et à nos ressentis. Reconnaître les émotions subtiles qui nous habitent et nous servent de motivation. Retrouver les valeurs humaines qui ne s’achètent pas telles que la solidarité, la confiance, le partage, la fraternité, l’empathie. En agissant de la sorte, en montrant que nous sommes heureux et que nous nous satisfaisons de ces contacts heureux, nous pensons influer sur les personnes que nous rencontrerons et ainsi leur apporter bien plus qu’un échange pécuniaire.

Nous voulons retrouver cette approche sensible et observer ces valeurs communes, car nous sommes persuadés que ces valeurs sont présentes en chacun de nous et ne demandent qu’à s’exprimer : c’est notre identité commune.        

        
        
- Le VOYAGE AUTREMENT ou le retour à l’essentiel -

Le Voyage est un choix, une niche, une rareté. Beaucoup n’ont pas la chance de connaître cette expérience limitée par des choix politiques et sentimentaux. Beaucoup ont une manière différente de considérer le voyage. Nombreux sont persuadés que le voyage est seulement accessible à ceux qui ont de l’argent : ils voient le voyage comme un luxe. C’est une triste idée prédéfinie qui en arrête certains. Nous considérons le voyage autrement : un voyage où l’on prend le temps de profiter du chemin et des autres sans se soucier de notre date de retour et de notre destination finale ; un retour à la survie, à l’essentiel et qui respecte l’environnement.

Pour voir naître le voyage, il faut y croire, y rêver et persévérer. Avec de la volonté, de l’ambition, de la motivation et de la curiosité d’esprit, le voyage est à la portée de tous ! D’autant plus pour nous, occidentaux, qui avons la chance d’être né dans un territoire qui nous octroie des passe-droits et facilite nos ambitions de départ (situation politique et économique stable, contraintes diplomatiques quasi-nulles, facilité de déplacement, matériels de qualité, facilités administratives, assurances pour se rassurer…).

Se refuser d’explorer d’autres territoires pour des raisons économiques est une fumisterie qui cache notre peur de l’inconnu. Il n’est pas évident de sortir de son confort (« the comfort zone ») et de ses habitudes. Le voyage est une confrontation à la vie, aux autres et à soi-même. Il nous ouvre d’autres horizons, d’autres visions. Il nous invite à un retour à la survie et à stopper notre obsession de stockage, qui n’est qu’une manière de nous rassurer.



Nous sommes tous assez fort pour assurer notre survie, nous sommes tous remplis de ressources pour nous sortir de situations difficiles et favoriser les rencontres positives. La magie du monde se trouve en dehors de notre zone de confort, il suffit juste d’un pas à franchir en avant.



RÉSUMÉ de notre PHILOSOPHIE

Nous sommes pour le changement, et le changement n’est pas que de détruire ce qui ne va pas autour de nous mais de construire ce que l’on veut voir émerger. Nous avons tous la capacité de changer. Or le changement ne vient pas sans volonté. Il faut de la volonté pour se changer soi-même.

Nous voulons donc incarner les vertus que nous promouvons pour influencer au mieux les autres, en cultivant la gratitude et la générosité, en faisant tous les jours quelque chose pour autrui, pour la Terre et pour nous-même.

Nous ne refusons pas l’argent, mais nous nous indignons de la perception que notre monde s’en fait, et de son utilisation irresponsable. L’argent n’a toujours été qu’un moyen, non une finalité. Un moyen pour nous permettre de satisfaire nos besoins physiques, et nous apporter du confort dans le but de nous libérer du temps pour développer notre bonheur intérieur. L’idée n’est donc pas de d’accumuler du confort sans objectif, de libérer du temps pour plus travailler, de travailler pour plus acheter et d’acheter pour s’apporter une fois de plus du confort.

Nous partons. Nous nous libérons de notre zone de confort. Nous embarquons le nécessaire avec nous pour garantir une parfaite autonomie. Nos sacs d’environ 15 kilos chacun représentent tout ce qu’il nous faut pour vivre. L’air, la terre et l’eau nous est offerte et nous donnent nourriture, paysage et un habitat pour vivre. En nous détournant de la spirale consumériste, on se rapproche de ce qui nous entoure : le vivant. Dans un esprit de ‘simplicité volontaire’ ou de ‘sobriété heureuse’, nous allons nous confronter à nous-même et au monde qui nous entoure, pour élargir notre vision et cultiver notre bien-être intérieur.



La sobriété heureuse selon Pierre Rabhi, tirée du livre Se changer, changer le monde : « Quand un lion mange une antilope, il digère son antilope. Il n’a pas de dépôt d’antilopes, ni de banques d’antilopes pour en vendre aux copains. Le lion ne prélève que ce qui est indispensable à sa survie ; il n’est pas affecté par cette terrible convoitise si préjudiciable au vivre ensemble humain. Le lion pratique la sobriété heureuse »


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